Section 1 | Un aperçu de l’entérite nécrotique

Volaille

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Signes cliniques et facteurs de risque

Signes cliniques

L’entérite nécrotique peut ressembler à plusieurs maladies différentes. Il existe 3 présentations générales que vous pourriez voir dans votre troupeau1 :

  1. L’entérite nécrotique aiguë : taux de mortalité élevé dans le troupeau, mais très peu d’oiseaux qui semblent malades
    • Les oiseaux meurent rapidement, ou même avant de montrer des signes de maladie
  2. L’entérite nécrotique prolongée : il y a parfois beaucoup d’oiseaux malades dans le troupeau
    • Dans ce cas, beaucoup d’oiseaux affichent un air abattu, une réduction de la prise alimentaire et du gain de poids, les plumes ébouriffées et de la diarrhée
  3. L’entérite nécrotique subclinique : il existe une forme légère d’entérite nécrotique
    • Il n’y a aucun signe clinique évident, à part une réduction du gain de poids et de la conversion alimentaire et une issue fatale en raison de lésions au foie

 

 

 

 

Figure 1. Poulet à griller de 16 jours atteint d’entérite nécrotique avec intestin à l’allure typique de tissu-éponge. Source: Jones-Hamilton Ag

Facteurs de risque d’entérite nécrotique

L’infection par C. perfringens ne suffit pas toujours à elle seule à provoquer une entérite nécrotique.

Il existe une variété d’autres facteurs qui déterminent si la maladie va se déclarer ou non dans un troupeau. Une éclosion d’entérite nécrotique dans un groupe d’oiseaux est due à une interaction complexe entre l’hôte (c’est-à-dire l’oiseau), l’agent pathogène (par exemple C. perfringens) et les facteurs environnementaux. C’est ce qu’on appelle la triade épidémiologique (comme le montre la figure ci-dessous).

 

Afin de prévenir l’entérite nécrotique, il est important de comprendre les facteurs qui contribuent à la maladie dans un troupeau. Fort de cette compréhension, il est possible d’évaluer de manière critique la gestion et l’environnement du troupeau afin de pouvoir mettre au point de solides stratégies de prévention de concert avec le vétérinaire du troupeau.

Figure : La triade épidémiologique causant la maladie

Pour en savoir plus long sur l’établissement et le maintien d’une relation avec un vétérinaire, prenez le temps de lire notre étude de cas :
La RVCP et les petits élevages de poulet en Ontario

 

Références

  1. Kaldhusdal M, Jordan FTW. Clostridia. In: Poultry Diseases. 6e éd. Elsevier Ltd.; 2008. p. 200-14.