Section 2 | Comment lire l’étiquette d’un médicament pour le bétail

Médicaments pour le bétail
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Calcul de la posologie

Posologie

Lorsqu’on parle de la posologie d’un médicament, voici de quoi il s’agit vraiment :

  • combien de médicament il faut administrer chaque fois (la dose);
  • à quelle fréquence (le nombre de doses); et
  • l’intervalle entre les doses.

 

Par exemple, la posologie de pénicilline pour une truie pourrait être 15 ml (la dose) une fois par jour (l’intervalle entre les doses = 24 heures) pendant trois jours (le nombre de doses = 3).

Les fabricants fournissent une posologie dont l’innocuité et l’efficacité ont été éprouvées à l’égard des allégations figurant saur l’étiquette. Il convient de discuter de la posologie avec le vétérinaire.

 

Il y a 5 éléments clés à envisager pour établir la posologie voulue :

  1. la dose du médicament (combien de médicament faut-il donner);
  2. la voie d’administration (comment faut-il administrer le médicament, par ex., par injection);
  3. l’intervalle ou la fréquence d’administration (combien de fois faut-il donner le médicament);
  4. la durée du traitement (pendant combien de jours faut-il poursuivre le traitement);
  5. la période de retrait (combien de temps après la dernière dose est-il sécuritaire de consommer des aliments produits par l’animal traité).

1. Calcul de la bonne dose

Il y a quatre questions clés auxquelles il faut répondre pour déterminer la bonne dose d’un médicament à administrer à un animal. Cliquez sur les étapes ci-dessous pour en savoir un peu plus et obtenir un exemple :

  • Étape 1 | Quel est le poids de l’animal?

  • Étape 2 | Quelle est la concentration du médicament à administrer?

  • Étape 3 | Combien de principe actif faut-il?

  • Étape 4 | Quelle quantité de médicament faut-il?

2. Voie d’administration

L’étiquette explique clairement comment administrer le médicament à l’animal.

 

Il y a différentes voies d’administration :

  • par injection – intramusculaire, intraveineuse ou sous-cutanée;
  • par voie orale (par ex., administration directe, dans les aliments, dans l’eau) ;
  • par voie intramammaire;
  • par voie topique; et
  • par voie intra-utérine.

 

L’étiquette de différents produits va aussi suggérer le meilleur point d’injection pour administrer le médicament. Il faut toujours utiliser la voie d’administration et le point d’injection recommandés, sauf indication contraire d’un vétérinaire. Le médicament peut ainsi agir comme prévu et présenter le moins grand risque possible de causer des effets indésirables chez l’animal ou la présence de résidus prohibés dans les aliments produits par l’animal.

3. Intervalle d’administration

L’étiquette indique la fréquence d’administration du médicament. Par exemple, il est possible qu’il faille donner le médicament une seule fois par jour, deux fois par jour ou encore à intervalles de quelques heures dans une période de 24 heures. Le temps entre deux doses est l’intervalle d’administration.

4. Durée du traitement

La durée du traitement indiquée sur l’étiquette ou sur l’ordonnance devrait permettre de résoudre le problème de santé visé. Elle devrait également être suffisamment courte pour faire en sorte que la période de retrait ne soit pas excessive. Certains médicaments sont à action prolongée et peuvent nécessiter un seul traitement. D’autres médicaments peuvent nécessiter plusieurs jours d’administration.

5. Période de retrait

La mise en garde indique le délai après lequel les produits alimentaires provenant de l’animal traités sont sans danger pour la consommation humaine. Les périodes de retrait sont établies en fonction de notre compréhension de la façon dont le médicament est éliminé de l’organisme de l’animal traité. Il importe de comprendre que les périodes de retrait figurant sur l’étiquette ne sont valables que si le médicament est utilisé conformément aux directives figurant sur l’étiquette.

Tout écart aux directives de l’étiquette (par ex., une dose plus élevée, une administration plus fréquente ou une durée de traitement plus longue) fera en sorte qu’il n’est plus possible de se fier aux périodes de retrait recommandées. Dans un tel cas, il faut consulter un vétérinaire pour obtenir la période de retrait à observer.