Gestion des premiers stades dans le développement des poissons

Gestion des nouveau-nés
Page 05 /

Comme pour d’autres espèces, la gestion des premiers stades de vie est essentielle au succès des poissons d’élevage.

 

Dans cette section de la revue GAMAE sur la gestion des nouveau-nés, nous nous concentrerons sur l’élevage des salmonidés (saumon, truite et corégone) et aborderons :

  • Gestion des reproducteurs
  • Réception et désinfection des œufs
  • Incubation des œufs
  • Gestion des larves
  • Élevage des alevins

Pour de plus amples détails concernant l’élevage de la truite arc-en-ciel en
Ontario et sur les moyens à prendre pour réduire l’utilisation des antimicrobiens
et améliorer la biosécurité, ne manquez pas de consulter la revue GAMAE sur L’antibiogouvernance dans l’industrie ontarienne de l’aquaculture.

 

Le Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage a travaillé avec des chercheurs, des producteurs et d’autres intervenants du secteur pour produire la première norme de soins pour l’industrie de l’aquaculture : le Code de pratiques pour les salmonidés d’élevage. La version finale du Code de pratiques devrait être rendue publique à l’automne 2021. Vous pouvez obtenir des renseignements sur le Code et son processus d’élaboration ainsi que sur les possibilités de soumettre des commentaires ou des suggestions à l’adresse suivante :
Le Code de pratiques pour les salmonidés d’élevage

Gestion des reproducteurs

La production et la qualité des œufs sont liées non seulement à la génétique des reproducteurs, mais aussi à leurs conditions d’élevage.

 

L’alimentation : quantité et qualité

L’alimentation et la qualité nutritionnelle du régime des reproducteurs peuvent avoir des effets directs et indirects sur la production, la taille et la qualité des œufs. Plus précisément, limiter l’alimentation des reproducteurs à la moitié ou aux trois quarts de leur ration journalière recommandée (0,5 % du poids corporel par jour) tout au long de l’année peut entraîner une réduction de la production d’œufs pouvant aller jusqu’à 25 %8. Une alimentation insuffisante peut également entraîner une diminution de la proportion de poissons qui fraient. Restreindre l’alimentation au début du développement des ovaires va également réduire la production d’œufs. C’est pourquoi il est recommandé de servir aux reproducteurs 1% de leur poids corporel par jour en granulés de croissance. Cela conduira à une production d’œufs élevée sans entraîner une augmentation significative du poids des reproducteurs11. Collaborez avec votre nutritionniste ou votre marchand d’aliments pour vous assurer que vous donnez à vos reproducteurs une alimentation bien équilibrée avec des quantités adéquates de protéines, d’acides gras essentiels et de nutriments antioxydants pour obtenir des œufs de la meilleure qualité12.

 

Durée de la photopériode

On peut moduler la durée de la photopériode de façon à modifier l’évolution de la longueur du jour en vue d’avancer ou de retarder la maturation des ovocytes chez les poissons. Les longues journées de janvier à avril, avant l’allongement de la durée du jour (juin), contribuent à stimuler un frai plus précoce. Cependant, les longues journées qui suivent le pic de longueur des jours de septembre à décembre retarderaient le frai. En revanche, l’exposition à des journées courtes produit des réactions différentes. Les jours courts de décembre à mars, en début du cycle de reproduction, retarderaient la maturation des œufs, tandis que l’exposition à des jours courts au printemps (avril à juin) entraînerait une avance du frai.

La photopériode et la température interagissent également pour annoncer la maturation finale et le frai. Dans une étude de 2010, on a constaté la fréquence la plus élevée de frai et de fécondité et de survie des œufs lorsque les reproducteurs étaient exposés à des températures de 9 à 15°C pendant le développement des ovocytes et de 12 °C un mois avant l’ovulation13. Il est important de noter qu’une réduction significative de la fertilité et de la survie a été observée à des températures supérieures à 18-21°C.

Une note au sujet de l’omble chevalier

Alors que la température a tendance à exercer une influence mineure sur le cycle de reproduction chez la plupart des salmonidés (comparativement à la photopériode), ce n’est pas le cas de l’omble chevalier. Chez cette espèce, le frai est inhibé lorsque l’eau dépasse 10 °C, et le processus de surmaturité (changements à l’intérieur de l’œuf qui ont un effet négatif sur la fécondation de l’œuf) est fortement accéléré par des températures supérieures à 5 °C14.

 

Autres facteurs

Les paramètres de qualité de l’eau et la densité d’élevage doivent également être étroitement surveillés pour obtenir les meilleurs résultats possibles. Bien que la densité d’élevage idéale dépende probablement de divers facteurs, on recommande une densité d’élevage se situant entre 10 et 40 kg/m3,8 pour obtenir le meilleur taux de reproduction.

Réception et désinfection des œufs

Fécondation

Après avoir prélevé les œufs non fécondés des femelles, les œufs sont mélangés avec de la laitance (ou du sperme) pendant un temps déterminé (par exemple environ 60 secondes) où ils sont doucement mélangés entre eux (très important de ne pas avoir d’eau à ce stade). Il est très important de veiller à ce que les œufs et la laitance soient manipulés avec soin, car un mélange ou une manipulation brusque entraînera la perte de la capacité de la laitance à féconder les œufs et la mort des œufs. Il est également important d’évaluer la motilité des spermatozoïdes pour assurer la réussite de la fécondation. Lorsque les œufs sont fécondés, il faut ajouter un petit volume d’eau douce pour favoriser le durcissement de l’œuf avec la fécondation. Les œufs clairs et inféconds doivent être retirés à ce moment-là.

Mise à la température optimale

Sur réception d’œufs œillés à la ferme, la première étape consiste à les amener progressivement à la température d’incubation de votre écloserie sur une période de 30 minutes à 1 heure.

 

Pour y arriver, il faut procéder comme suit :

  • Mesurer la température des œufs dans le conteneur d’expédition et régler la température du conteneur dans lequel les œufs seront déposés à la même température que celle des œufs
  • Ajouter doucement les œufs à l’eau, puis ajouter de petites quantités d’eau propre provenant de l’écloserie afin d’augmenter progressivement la température des œufs
  • Il est recommandé de remuer doucement les œufs durant le processus de réglage de la température afin d’assurer une circulation d’eau adéquate

 

Afin de prévenir l’introduction d’organismes pathogènes dans votre écloserie, il est recommandé d’exécuter le processus de réglage de la température à l’extérieur de l’écloserie et de jeter tous les conteneurs d’expédition.

 

Source: Centerpin Angling

 

Désinfection

Les œufs subissent une désinfection externe au stade vert et/ou au stade œillé pour prévenir l’infection par des bactéries, des champignons, des parasites et des virus. La désinfection est recommandée pour tous les lots d’œufs avant l’incubation, en particulier lorsque l’on utilise des œufs provenant d’un stock de reproducteurs sauvages ou captifs, d’un autre établissement ou d’une source extérieure. Le processus de désinfection des œufs doit être achevé à l’arrivée dans l’écloserie dans une zone séparée des zones d’incubation et d’élevage.

 

Iodophores

Les iodophores sont devenus la méthode préférée de désinfection des œufs car ce sont les désinfectants de surface les plus fiables pour contrôler la propagation des agents pathogènes chez les poissons, tout en offrant une grande marge de sécurité.

 

Les iodophores (produits hydrosolubles contenant de l’iode) se sont avérés efficaces pour prévenir la propagation des bactéries (Aeromonas salmonicida, Flavobacterium columnare, Cytophaga psychrophila, Vibrio anguillarum, Yersinia ruckeri), des virus (virus de la nécrose hématopoïétique infectieuse, virus de la nécrose pancréatique infectieuse, virus de l’anémie infectieuse du saumon et virus de la septicémie hémorragique virale) et des agents fongiques/mycosiques1. Il est recommandé d’administrer l’iode sous forme d’un bain de 10 minutes à 100 ppm d’iode libre2. Il est important de noter que si les œufs sont destinés à la consommation humaine ou animale, les produits à base d’iode ne doivent pas être utilisés.

 

Autres produits

Parmi les autres désinfectants figurent le peroxyde d’hydrogène et le formol. Les désinfectants à base de peroxyde d’hydrogène se sont avérés efficaces contre les bactéries, les virus et les agents fongiques/mycosiques. Le formol peut également être utilisé, mais en raison de préoccupations concernant la sécurité humaine, son utilisation est déconseillée pour la désinfection des œufs puisqu’il existe de meilleures solutions.

 

Pour déterminer quel produit sera le plus efficace pour votre exploitation, collaborez avec votre vétérinaire et vos autres conseillers afin d’établir les produits et les doses à utiliser à la ferme.

Conditions de désinfection

Lors de la désinfection, il est également important de tenir compte du fait que les œufs sont particulièrement sensibles aux éléments suivants :

  • le pH
    • surveiller le pH de la solution désinfectante
  • l’oxygène
  • la température de l’eau
    • la température de l’eau doit être la même que celle dans laquelle les œufs seront incubés
    • tout écart ne devrait pas dépasser 3 °C
  • la lumière directe du soleil

 

Veiller au maintien de conditions appropriées pendant la désinfection permettra d’éviter une perte d’œufs excessive.

 

N’oubliez pas de désinfecter les outils et le matériel

Pendant le processus de désinfection, il est important de se désinfecter correctement les mains ainsi que les bottes, le matériel et la zone de travail. Plus précisément, il faut changer de gants, laver les bottes et le matériel supplémentaire entre la manipulation des œufs avant la désinfection et une fois les œufs propres. Vous pouvez également envisager d’avoir deux personnes de sorte qu’il y ait une personne chargée de manipuler les œufs avant la désinfection et de les placer dans la solution désinfectante et une autre personne chargée de manipuler les œufs propres après la désinfection.

Incubation des œufs

Tout le matériel utilisé pour la manipulation des œufs doit être désinfecté avant utilisation afin de réduire le plus possible les risques de transmission de maladies d’un groupe d’œufs à l’autre. Par conséquent, l’incubateur doit être soigneusement désinfecté avant utilisation, dans la mesure du possible.

 

La période d’incubation est critique dans la prévention de la croissance fongique sur les œufs3. Les principes essentiels à respecter tout au long de l’incubation pour prévenir la croissance de champignons et réduire la perte d’œufs le plus possible sont les suivants :

 

Débit et qualité de l’eau adéquats (y compris les niveaux d’oxygène dissous)

  • Qualité de l’eau
    • De l’eau propre est essentielle, surtout à ce stade, car certaines sources d’eau (en particulier les eaux de surface) peuvent contenir des parasites et d’autres agents pathogènes qui pourraient attaquer les œufs et les alevins. En outre, certaines eaux de surface peuvent contenir des solides en suspension qui peuvent obstruer le matériel ou étouffer les œufs et obstruer les branchies des alevins
    • ○ Bien que l’eau de la plupart des puits soit exempte d’agents et de solides pathogènes pour les poissons et n’ait pas besoin d’être filtrée, elle présente généralement de faibles niveaux d’oxygène, ce qui signifie que l’eau devra être aérée. Il est indispensable d’enrichir l’eau d’oxygène pour que l’oxygène dissous soit proche de la saturation (> 7 mg/l d’oxygène dissous), car l’hypoxie réduit la croissance des embryons avant l’éclosion4
    • Il est absolument essentiel de veiller à ce que la qualité de l’eau soit adéquate afin de réduire la perte d’œufs

 

  • Débit d’eau
    • Il est également essentiel de veiller à ce que le débit d’eau soit suffisamment élevé. Durant leur développement, les œufs peuvent excréter des matières nocives qui, lorsqu’elles s’accumulent, peuvent nuire aux œufs. Le maintien d’un débit d’eau constant permettra d’éliminer continuellement ces matières. Le débit d’eau recommandé varie en fonction du type d’incubateur utilisé, mais il est conseillé de faire passer l’eau à travers les œufs à un débit de 11 à 18 l/min dans les incubateurs à courant ascendant

 

Consultez le rapport ci-dessous rédigé par des chercheurs de l’Université de Guelph sur le développement de techniques et de pratiques respectueuses de l’environnement pour l’aquaculture en eau douce en Ontario pour le Groupe de travail sur l’aquaculture durable en Ontario. Le rapport décrit les méthodes de mesure et de surveillance du débit de l’eau :
Development of Environmentally Responsible Techniques and Practices for Freshwater Aquaculture in Ontario (en anglais)

 

Une température optimale et constante

  • La température d’incubation est couramment utilisée pour moduler la date d’éclosion chez les salmonidés. Des températures d’incubation plus basses entraînent un temps d’éclosion plus long et des températures d’incubation plus élevées entraînent un temps d’éclosion plus court. On a établi que les températures optimales se situaient entre 7 et 10 °C pour maximiser la survie, en particulier pour la truite arc-en-ciel5. Le fait d’avoir une température constante améliore également la survie

 

Éviter que les paniers d’éclosion des œufs ne soient surchargés

  • On suggère d’avoir 0,2 m2 pour 10 000 œufs6

 

Protection contre la lumière directe du soleil

  • Les œufs de certaines espèces sont particulièrement vulnérables à la lumière ultraviolette et aux rayons du spectre visible. Il est donc recommandé d’utiliser la lumière diffuse ou l’obscurité dans l’écloserie

 

Les œufs morts doivent être enlevés régulièrement pour limiter les infections fongiques

  • L’élimination des œufs morts peut être plus efficace que le traitement chimique, mais elle prend du temps et demande beaucoup de travail

 

Traitement chimique de l’eau

  • Le traitement chimique pendant l’incubation peut aider à contrôler le champignon Saprolegnia, où une solution diluée de formol (dilution de 1 pour 600) est ajoutée à l’eau entrante pendant 15 minutes par jour jusqu’à 24 heures avant l’éclosion. Comme alternative au formol, qui présente des risques pour la santé humaine, le peroxyde d’hydrogène peut également être utilisé pour lutter contre les infections fongiques, à une dose de 500 ppm appliquée pendant 15 minutes tous les deux jours

 

Source: Cedar Creek Farm

Gestion des larves

Maintenir un milieu riche en oxygène

La larve qui vient d’éclore n’a pas de bouche, d’intestin, d’évent, de branchies ou de vessie. Elle dépend du sac vitellin pour disposer de la matière et de l’énergie nécessaires à sa croissance et à son développement. Par conséquent, la larve de poisson a besoin d’un milieu riche en oxygène, car l’échange d’oxygène se fait par diffusion et non par les branchies. Essayez de maintenir l’oxygène dissous à un niveau proche de la saturation.

  

La constance est essentielle

Comme pour l’incubation des œufs, une température adéquate est nécessaire au développement, et il faut éviter les changements rapides pendant le stade larvaire car cela peut tuer les larves. On suggère de maintenir la température entre 7 et 12°C pour maximiser la survie. Un échange continu d’eau est également essentiel pour éliminer les déchets produits par les larves.

 

Gardez-les propres

En outre, séparer les larves fraîchement écloses des coquilles d’œufs et des œufs avariés protège également les larves contre l’exposition aux bactéries et aux champignons qui pourraient se développer. Cela peut se faire grâce à un échange d’eau douce suffisant et en siphonnant les larves mortes et en décomposition. Pendant cette période, les larves sont sensibles aux produits chimiques, y compris le formol; par conséquent, un environnement d’élevage propre est la seule option pour prévenir les infections fongiques.

 

Élevages des alevins

Lorsque les poissons commencent à remonter à la surface, le sac vitellin a été absorbé. À ce stade, les poissons sont classés comme alevins (c.-à-d. le stade où les poissons se sont développés à un point tel qu’ils sont capables de se nourrir eux-mêmes et ne dépendent plus du sac vitellin pour se nourrir). Ce stade est particulièrement critique pour l’élevage de poissons productifs et en bonne santé. Il existe des exigences similaires pour la zone d’alevinage, notamment:

 

Eau d’excellente qualité

  • Exempte de matières toxiques et de pollution organique; par exemple de faibles niveaux des éléments suivants3,8:
    • ammoniac : 0,012 mg/L
    • nitrite : < 0,015 mg/L
    • nitrate : < 3,0 mg/L
    • sulfure d’hydrogène : < 1,0 µ/L

Prévenir les changements radicaux de température de l’eau ou des niveaux d’oxygène.

 

Une alimentation précise

  • Contrairement aux autres stades, les alevins ont besoin d’une alimentation précise pour assurer leur croissance et leur survie, car l’absence d’une nutrition adaptée est l’une des principales causes de mortalité
  • ● Les alevins doivent être nourris au plus tard lorsque environ 50 % d’entre eux ont atteint le stade de la nage. À ce stade de développement, les alevins doivent être obtenir et consommer plus de 10 % de leur poids corporel par jour en nourriture pendant les 2 à 3 premières semaines. Les aliments pour alevins doivent avoir une taille de particules comprise entre 0,3 et 0,6 mm, contenir de 45 à 50 % de protéines brutes et 12 à 14 % de matières grasses et être servis de préférence en continu, à l’aide d’un distributeur automatique ou par alimentation manuelle où les aliments sont distribués toutes les 15 minutes si possible, mais pas moins d’une fois à l’heure. Une différence croissante entre les tailles individuelles des alevins en développement et le cannibalisme dans les cas graves est un signe d’alimentation insuffisante
  • L’excès d’aliments et les déchets des poissons doivent être retirés des bassins utilisés pour l’élevage quotidien des alevin
  • Collaborez avec votre nutritionniste ou votre marchand d’aliments afin d’élaborer un programme d’alimentation convenant à votre ferme

 

Surveillez les signes de maladie

  • Durant l’élevage d’alevins, il est également nécessaire d’évaluer une partie des alevins chaque jour afin d’identifier les maladies potentielles qui pourraient survenir chez des individus avant qu’elles ne se propagent dans le groupe
  • Parmi les maladies qui pourraient survenir à ce stade, citons notamment :
    • la maladie de l’eau froide (maladie du pédoncule), la vascularite fongique et l’entérite
      • Les signes de maladie aiguë comprennent la léthargie, l’exophtalmie (saillie anormale des globes oculaires), la pigmentation foncée de la peau, des branchies pâles, la perte d’appétit et un taux de mortalité élevé, tandis qu’une forme chronique de maladie se caractérise par un comportement de nage erratique, une queue noircie et des déformations de la colonne vertébrale chez de nombreux poissons9
  • Maladie branchiale
    • Les signes cliniques de maladie comprennent la perte d’appétit, la léthargie et une réponse faible ou nulle aux stimulus externes. Les poissons s’allongent également sans bouger sur le côté ou dans le haut du bassin et respirent péniblement. La mortalité peut être extrêmement élevée en l’absence de traitement10
  • Collaborez avec votre nutritionniste ou votre marchand d’aliments afin d’élaborer un programme d’alimentation convenant à votre ferme

 

Nettoyez et désinfectez les bacs d’alevinage entre les groupes

  • Entre les groupes d’alevins, il est important de nettoyer et de désinfecter les bacs d’alevinage à l’aide de produits tels qu’une solution d’hypochlorite ou un désinfectant à base d’ammonium quaternaire approuvé pour aider à lutter contre les divers agents pathogènes responsables de maladies

 

 

Messages à retenir

L’élevage des premiers stades de développement des poissons est essentiel pour assurer la santé et la productivité des poissons de demain. Collaborez avec votre vétérinaire, votre nutritionniste et vos autres conseillers afin d’adapter un programme à votre ferme destiné à prévenir et à contrôler les maladies, tout en assurant une productivité optimale des poissons.

References

  1. Yanong, R.P.E., and C. Erlacher-Reid. 2012. Biosecurity in Aquaculture, Part 1: An overview. SRAC Publication No. 4707.
  2. Hinshaw, J.M., and S.L. Thompson. 2000. Trout Production: Handling eggs and fry. SRAC Publication No. 220.
  3. Demeke, A., and A. Tassew. 2016. A review on water quality and its impact on Fish health. International Journal of Fauna and Biological Studies. 3:21-31.  
  4. Wood, A.T., T.D. Clark, N.G. Elliot, P.B. Frappell, and S.J. Andrewartha. 2019. Physiological effects of dissolved oxygen are stage-specific in incubating Atlanic salmon. Journal of Comparative Physiology B. 189:109-120.
  5. Weber, G.M., K. Martin, J. Kretzer, H. Ma, and D. Dixon. 2016. Effects of incubation temperatures on embryonic and larval survival in rainbow trout. J Applied Aquaculture. 28. 
  6. Hoitsy, G., A. Woynarovich
  7. FAO. Artificial propagation of finfish. http://www.fao.org/3/AC742E/AC742E05.htm 
  8. Okumus, I. 2002. Rainbow trout broodstock management and seed production in Turkey: Present practices, constraints and the future. Turkish Journal of Fisheries and Aquatic Sciences. 2:41-56. 
  9. Starliper, C.E. 2011. Bacterial coldwater disease of fishes caused by Flavobacterium psychrophilum. Journal of Advanced Research. 2:97-108. 
  10. Speare, D.J., and H.W. Ferguson. 1989. Clinical and pathological features of common gill diseases of cultured salmonids in Ontario. Can Vet J. 30:882-887.
  11. Bromage, N., J. Jones, C. Randall, M. Thrush, B. Davies, J. Springate, J. Duston, and G. Barker. 1992. Broodstock management, fecundity, egg quality, and the timing of egg production in rainbow trout. Aquaculture. 100:141-166.  
  12. Izquierdo, M.S., H. Fernández-Palacios, A.G.J. Tacon. 2001. Effect of broodstock nutrition on reproductive performance of fish. Aquaculture. 197:25-42. 
  13. Pankhurst, N.W., and H.R. King. 2010. Temperature and salmonid reproduction: Implications for aquaculture. Journal of Fish Biology. 76:69-85. 
  14. Gillet, C. 1993. Egg production in Arctic charr (Salvelinus alpinus L.) broodstock: effects of photoperiod on the timing of ovulation and egg quality. Canadian Journal of Zoology. 72: 334-338.